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WSOP Circuit

terminé

#10 €375 NLH Crazy Eights

Entrants272
Restants0
Français50
Niveau 29
00:00
Small Blind250K
Big Blind500K
Ante500K
Joueurs payés41
Prizepool93 840 €
1ère place20 650 €
Plus petit tapisÀ venirN/A
Tapis moyenÀ venirN/A
Plus gros tapisÀ venirN/A
1er
BEBono De backer
N/A
2ème
BEMario De Meyer
éliminé
3ème
FRHerve Gouzil
éliminé
4ème
BEIngo Croes
éliminé
5ème
NLHans Visser
éliminé
6ème
FRAlexis Faraci
éliminé
7ème
FROlivier Arnault
éliminé
8ème
PTAndre Matias
éliminé
9ème
THNik Ruangroj
éliminé
10ème
BESoufiane Gherbi
éliminé
Le Live Update
il y a environ 1 mois

La belle vie de Peggy

Peggy Gambetti

Le sourire de quelqu'un à qui tout réussit

Seule femme française encore en lice sur ce Crazy Eights à 375 €, le tournoi de Peggy Gambetti se passe jusqu’ici comme dans rêve. Seconde en jetons il y a de ça quelques minutes au moment de la pause, l’ex prétendante à l’intégration de la Queen’s Squad vit un tournoi idyllique.

Un peu à l’image de cette main à laquelle je viens d’assister. Elle relance à 4 000 (2BB) Utg avec K Q. Le joueur deux crans à sa droite choisit l’option agressive, en annonçant un 3-bet à 12 000 jetons (6BB). Payé par notre joueuse française, alors hors de position. Sur un flop A 7 4 les deux joueurs checkent. S’ensuit un 2 turn qui ouvre un tirage couleur, et Peggy check encore. Pas du goût de son adversaire qui choisit cette carte pour miser une première fois à 18 000 jetons (9BB).  Avec son tirage flush max, la française choisit l’option la plus sage en se contentant de payer. Bien lui en prend quand le croupier retourne un 4 river. Couleur max, facile la vie. Encore faut il réussir à trouver un peu de value. Peggy tend alors une nouvelle fois son piège, en checkant de nouveau.  Et cela marche à merveille, puisqu’elle entend « All-In », payé instantanément bien sûr. Peut importe le jeu en face elle prend le pot, mais quand elle découvre 6 3, elle reste tout de même un peu circonspecte, « Il a 3-bet avec ça ? » C’est tout le charme de ce jeu Peggy, surtout en live, on peut parfois assister à des choses, parfois, étonnantes dirons-nous. Mais il fallait encore tout lui prendre. « Des fois il faut trap » conclut-elle, un sourire jusqu’aux oreilles. Surtout quand la proie se jette d’elle même dans la gueule du loup.

Paul Koessler


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