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Comme à la maison

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Circus 1C

Rayanne et ses montagnes en pleine discussion avec notre messin siège 1

Si il y a bien une table à ne pas manquer sur cette fin de Day 1C, c’est celle de Rayane Mokhtar Benounnane. Déjà parce que siège 1, il y a Filippo Di Dio, cet italien de nationalité mais résident messin. Et quand on habite dans la plus belle ville du monde, on est forcément une bonne personne. Est-ce que je suis objectif ? Alors non, mais là n’est pas le sujet.

Et puis parce que Rayane qui vient de remporter le NLH Freezeout et au passage 7 020 €, est loin d’être le dernier pour mettre de la vie à table. Bien aidé par un compère Néerlandais à sa gauche, les deux étant hilares au moment où j’arrive. « C’est un peu terne comme ambiance », lance Rayanne à la volée entre deux éclats de rire. Bon après quand on vient de s’inscrire dans le tournoi à la dernière minute, et qu’on a déjà monté plus de 300 000 jetons sur des blindes 1500/3000, soit deux averages, il y a de quoi voire la vie du bon côté.

Il faut dire que flopper une couleur avec J♠9♠ sur un board hauteur Roi dans trois joueurs et tout prendre à l’un d’entre eux qui avait K♥K♣, ça aide à monter des jetons. Il y des jours comme ça.

Mais revenons à notre messin, qui m’explique qu’ils sont « 7, 8 à être venus jouer ici ». Un beau petit groupe comme on dit. Et voilà, il n’en fallait pas plus pour Rayanne embraye avec Fillippo : « Ça joue beaucoup dans le coin ? Je connais pas mal de joueurs qui viennent de Lorraine », demande le premier. « Oui, mais pas mal en privé », lui répond notre italien. Et Amnéville alors, le haut lieu du poker lorrain, se questionne notre vainqueur du Freezeout ? « Oh là tu ne perds rien, ça se dégrade, si il y a deux tables qui tournent c’est déjà énorme ». Allez ça c’est fait.

S’ensuit une discussion sur la sociologie du poker, allant jusqu’à la dimension sociale du jeu en live. Nos deux hommes tombent d’accord sur le fait que le plus important quand on vient jouer c’est de passer un bon moment, les rencontres. Bref la vie quoi. Et quand même un responsable du tournoi s’immisce dans la discussion, on comprend ce qui attire tous ces gens à se réunir autour d’une table, d’un croupier, de jetons et de bouts de cartons.

Paul Koessler

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